Le premier gouvernement Mohamed Ghannouchi est le dernier gouvernement tunisien formé presque exclusivement de membres du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD). Investi le , Mohamed Ghannouchi en prend la tête en remplacement d'Hamed Karoui.
Composition initiale
Remaniements
- Najeh Belkhiria Karoui est nommée secrétaire d’État aux Affaires sociales en 2001.
Remaniement du 23 janvier 2001
Ce remaniement important touche notamment deux ministères de souveraineté (Intérieur et Défense). Le nombre des ministères est porté à 28 avec la création du portefeuille de ministre-directeur du cabinet présidentiel, Deux figures de premier plan du RCD (Abdallah Kallel et Chédli Neffati) quittent le gouvernement pour assumer d'autres tâches ainsi que Mohamed Jegham, Slaheddine Maaoui et Mohamed Raouf Najar. Les nouveaux ministres sont l'ancien ministre et secrétaire général du RCD, Abderrahim Zouari, deux anciens secrétaires d'État (Abdelkrim Zbidi et Tahar Sioud), l'ancien secrétaire général du gouvernement et deux nouveaux membres (Afif Hendaoui et Mohamed Nabli). L'effectif des secrétaires d'État passe de treize à 24, portant le nombre de membres du gouvernement à 53. Deux secrétaires d'État quittent le gouvernement : Kamel Haj Sassi qui rejoint la direction du RCD et Montasser Ouaïli.
Remaniement du 19 février 2001
Remaniement du 10 avril 2001
Montasser Ouaïli réintègre le gouvernement avec un nouveau portefeuille, portant le nombre total des membres du gouvernement à 54.
Remaniement du 16 octobre 2001
À l'occasion de ce remaniement, le secrétariat d'État à la Recherche scientifique et à la Technologie est élevé au rang de ministère et un secrétariat d'État à la Mise à niveau est créé. Le nombre des membres du gouvernement s'élève à 55, avec l'entrée de Néziha Zarrouk et Habib M'barek (auparavant secrétaires permanents du RCD) et la sortie de Faïza Kefi qui rejoint la Cour des comptes
Remaniement du 27 avril 2002
Deux semaines après l'attentat de Djerba, le ministre de l'Intérieur Abdallah Kaâbi est démis de ses fonctions. Il est remplacé par Hédi M'henni dont le portefeuille est à nouveau attribué à Chédli Neffati.
Remaniement du 14 mai 2002
Mohamed Fethi Houidi remplace Slaheddine Maaoui qui est, par la suite, nommé ambassadeur.
Remaniement du 5 septembre 2002
Ce remaniement se traduit par plusieurs changements, que ce soit au niveau des appellations de la plupart des ministères (Intérieur devient Intérieur et Développement local, Culture devient Culture, Jeunesse et Loisirs, Justice devient Justice et Droits de l'homme, etc.), du regroupement de certains ministères (Commerce et Tourisme, Agriculture et Environnement, Enseignement supérieur et Recherche scientifique, rattachement de la formation à l'Éducation, de l'Enfance à la Femme, etc.) ou du nombre des membres du gouvernement réduit à 43.
Les ministres qui quittent le gouvernement sont Néziha Zarrouk, Abdelkrim Zbidi, Mohamed Nabli, Ahmed Friaâ, Fethi Merdassi, Tahar Sioud, Abdellatif Saddam, Mohamed Fethi Houidi et Houcine Chouk alors que Mohamed Nouri Jouini et Chedly Laroussi (jusque-là secrétaires d'État) sont promus au rang de ministres, en plus de la nomination de Habib Haddad. L'effectif des secrétaires d'État est réduit à 19 avec le départ de Mohamed Ali Ganzoui, Ahmed Mahjoub, Brahim Baccari, Sadok Fayala, Chokri Ayachi, Rafaâ Dekhil, Mohamed Amor, Farhat Medini et Rafâa Ben Achour, en contre-partie du retour de Kamel Haj Sassi et de la nomination de Sadok Korbi, Saïda Chtioui, Moncef Hergli, Saloua Ayachi Labben et Mohsen Laroui.
Remaniement du 16 juin 2003
Remaniement du 1er septembre 2003
Deux anciens ministres, Mohamed Raouf Najar et Fethi Merdassi, réintègrent l'équipe gouvernementale, remplaçant Moncer Rouissi et Moncef Ben Abdallah. Trois secrétaires d'État sont nommés : Hatem Ben Salem (en remplacement de Youssef Mokaddem), Amor Abed (en remplacement de Ameur Horchani) et Khalil Laâjimi.
Remaniement du 29 novembre 2003
Deux secrétaires d'État sont nommés au ministère du Tourisme, du Commerce et de l'Artisanat, l'un pour le département du Tourisme et l'autre en remplacement de Mohsen Laroui, nommé conseiller principal auprès du président de la République, pour le Commerce. Le nombre total de secrétaires d'État est alors porté à 22.
Remaniement du 14 janvier 2004
Le regroupement du Tourisme et du Commerce n'ayant pas donné les résultats escomptés, les deux départements sont à nouveau séparés. Mondher Zenaidi garde le Commerce, alors que Abderrahim Zouari s'octroie le Tourisme. Par ailleurs, Abdallah Kaâbi revient au gouvernement et Mounir Jaïdane remplace Taoufik Baccar aux Finances, celui-ci étant nommé gouverneur de la Banque centrale de Tunisie.
Remaniement du 13 février 2004
Le responsable du Fonds de solidarité nationale est promu au rang de secrétaire d'État.
Remaniement du 22 mars 2004
Le ministre des Finances n'a occupé son poste que pendant deux mois : il l'échange avec le secrétaire général du gouvernement.
Remaniement du 11 novembre 2004
Avec ce remaniement, le nombre de ministères passe de 24 à 28. Les ministères de l'Environnement, de la Recherche scientifique et des Technologies de la communication sont réhabilités en plus de la création d'un ministère de la Fonction publique. Pas moins de dix ministres quittent le gouvernement : Habib Ben Yahia, Néziha Ben Yedder, Jalloul Jeribi, Sadok Chaâbane, Chédli Neffati, Fethi Merdassi, Sadok Rabah, Slaheddine Belaïd, Habib M'barek, et Dali Jazi. Quatorze nouveaux membres du gouvernement sont nommés. Omar Ben Mahmoud et Fakhreddine El Messaï quittent le corps des secrétaires d'État qui enregistre la nomination de cinq nouveaux, portant le total à 17.
Remaniement du 17 août 2005
Ce remaniement touche neuf départements avec un changement de portefeuille pour deux ministres, le retour d'un ministre (Ali Chaouch, auparavant secrétaire général du RCD), et l'entrée de trois nouveaux ministres dont Abdelwahab Abdallah aux Affaires étrangères. Les partants sont Abdelbaki Hermassi, Mohamed Raouf Najar et Hédi M'henni (désigné comme secrétaire général du RCD). Deux nouveaux secrétaires d'État sont nommés alors qu'Omar El Abed change de département en remplaçant Moncef Ben Saïd.
Remaniement du 29 novembre 2005
Mohamed Ali Ganzoui revient au poste qu'il avait occupé auparavant.
Remaniement du 13 mars 2006
Remaniement du 25 janvier 2007
Avec ce remaniement, le ministère de la Recherche scientifique est supprimé et son activité rattachée au ministère de l'Enseignement supérieur, sous forme de secrétariat d'État. Celui-ci est attribué à Ridha Ben Mosbah qui est à son tour remplacé par Abdelaziz Rassâa. En outre, Mounir Jaïdane et Slaheddine Jemmali quittent le gouvernement et sont respectivement remplacés par Abdelhakim Bouraoui et Abderraouf El Basti.
Remaniement du 4 septembre 2007
Ce remaniement porte sur cinq ministères et trois secrétariats d'État. Deux secrétaires d'État sont promus ministres, Khalil Laâjimi et Sarra Kanoun Jarraya, et cinq nouveaux membres du gouvernement sont nommés. Les partants sont Mohamed Ridha Kechrid, Saloua Ayachi Labben, Tijani Haddad, Montasser Ouaïli, Omar El Abed et Néziha Escheikh.
Le poste laissé vacant par la promotion de Sarra Kanoun Jarraya est comblé le .
Remaniement du 16 décembre 2007
L'universitaire Chokri Mamoghli remplace Slaheddine Makhlouf.
Remaniement du 2 janvier 2008
Remaniement du 29 août 2008
Le remaniement touche six ministères avec le départ de Sadok Korbi, Habib Haddad, Mohamed El Aziz Ben Achour, Abdallah Kaâbi, Chedly Laroussi et Samira Khayach Belhaj. À remarquer l'entrée au gouvernement de Samir Lâabidi, ancien secrétaire général de l'Union générale des étudiants de Tunisie et figure de la gauche universitaire et la sortie de Samira Khayach Belhaj, très proche de Leïla Ben Ali (vice-présidente de son association Basma) et de Chedly Laroussi, très proche du président dont il a été le coordinateur de la dernière campagne présidentielle. Le poste laissé vacant par la nomination d'Abderraouf El Basti est attribué le .
Remaniement du 11 décembre 2008
Mongi Bedoui remplace Ahmed Dhouib.
Remaniement du 10 juin 2009
Ce remaniement est justifié par l'état de santé de Ridha Touiti
Remaniement du 10 octobre 2009
Oussama Romdhani est nommé ministre par intérim de la Communication et des Relations avec le Parlement en remplacement de Rafaâ Dekhil. Cette nomination fait suite à la décision de limoger Rafaâ Dekhil. Il semble que cela soit en relation avec la dernière activité qu'il a assurée la veille, la direction de l'opération du tirage au sort pour la répartition des séances radiophoniques et télévisées relatives aux élections présidentielles et législatives. Romdhani occupait le poste de directeur général de l'Agence tunisienne de communication extérieure.
Remaniement du 14 janvier 2010
C'est le premier remaniement après la réélection du président Zine el-Abidine Ben Ali en octobre 2009. Une douzaine de postes de ministres sont remaniés, dont celui de Ridha Grira qui remplace au ministère de la Défense Kamel Morjane nommé aux Affaires étrangères. Treize départements changent de titulaires alors que trois autres changent de prérogatives. Le ministère de l'Éducation et de la Formation cède la formation au ministère de l'Emploi. La Technologie passe du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique au ministère de l'Industrie. Les relations avec la Chambre des députés et la Chambre des conseillers sont séparées de la Communication et rattachées au secrétariat général du gouvernement. Au niveau des secrétariats d'État, quatre sont supprimés (Formation professionnelle, Pêche, Institutions financières et Sport) ; un seul nouveau secrétaire d'État est nommé.
Remaniement du 12 octobre 2010
Remaniement du 29 décembre 2010
Composition finale
Ministres
Secrétaires d'État
Références
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